À PROPOS DE L’ART BRUT
MAIS D’ABORD…
QU’EST-CE QUE L’ART ?
Qu’est-ce qu’une automobile ? Est-ce du fer, du pétrole et du sable ou « Véhicule terrestre léger, à moteur, constitué d’un châssis généralement sur quatre roues et utilisé principalement pour le transport des personnes. » ? (Larousse) Le caractère de la réponse à cette question peut révéler comment fonctionne l’esprit de l’individu, où il vit, s’il vit dans la réalité ou dans un rêve, en d’autres termes, à quel point il est dépendant ou indépendant du système qui l’entoure, qui n’est rien d’autre qu’une invention.
Qu’est-ce qu’une œuvre d’art ? Est-ce que c’est ce que j’ai créé ou ce que l’Univers a créé ? La montagne que j’ai dessinée parce qu’elle me fascine n’est-elle pas de l’art ? Si ce que je dessine n’est pas une montagne mais de l’art, pourquoi cette montagne me touche-t-elle plus qu’un dessin de montagne ?
Pourquoi est-ce que j’aime autant le chant des oiseaux qu’une chanson ? Y a-t-il un lien entre le chant des oiseaux et la chanson ? Si l’art ne se trouve pas dans l’Univers, ou plus précisément dans la nature, et que nous pouvons le trouver non pas là mais ailleurs, où se trouve cet endroit, et s’il vient à nous d’une manière ou d’une autre, d’où vient-il exactement ?
Est-il possible d’imaginer/représenter quelque chose qui n’existe pas dans la nature et de s’exprimer à travers elle ? Si l’Homme n’est pas un primate, qu’est-il exactement ? Devrions-nous croire que nous avons des pouvoirs surnaturels parce que nous avons inventé les myologies ?

Il est décourageant pour quiconque est conscient du fait que nous faisons partie de la nature de constater que de nombreux intellectuels vivent dans des inventions, des fictions, des croyances, bref, dans un univers produit par une philosophie que nous appelons « humanité » et qui n’est conçue que pour elle. Pas étonnant qu’ils aient du mal à expliquer les choses. Pas étonnant que nous ayons inventé la philosophie. Pas étonnant que nous soyons pleins de théories. Nous n’aimons pas la réalité.
Pour ces connaisseurs, l’art est une énigme : « […] cette activité (l’art) n’a pas de fonction pratique définie […] les définitions de ce concept varient largement selon les époques et les lieux, et aucune d’entre elles n’est universellement acceptée ». (Wikipédia)
Dans cet article, nous verrons que l’art a une fonction pratique fondamentalement vitale. Nous verrons également qu’il n’est pas un concept en soi, mais qu’il est conceptualisé par une philosophie appelée « humanité » et pourquoi ses définitions, qui dans ce sens sont basées sur une idée (ou un ensemble d’idées) et non sur la réalité, c’est-à-dire la nature, ne sont pas universellement acceptées.-
La réponse à la question « Qu’est-ce que l’art ? » ne peut être trouvée que dans la nature, car pratiquement tout s’explique dans la réalité de la matière. Ce qui nous intéresse, c’est la science, pas la philosophie, où l’Homme se pose des questions pour inventer des théories, où il croit pouvoir tout expliquer dans sa tête en s’appuyant sur l’existence de mots qui forment des phrases, des mots de son invention. Certains croient encore que cette planète tourne dans leur tête et pas autour du Soleil.
Nous pensons qu’il est difficile de définir l’art, car nous pensons qu’il n’existe pas dans la nature, c’est-à-dire qu’il s’agit d’une activité humaine et donc d’une invention. C’est faux.
En réalité, ce que nous appelons « art » est la reproduction de ce que nous trouvons beau et/ou intéressant dans la nature en l’imitant dans la mesure de nos capacités. Nous dansons, comme d’autres animaux (la parade nuptiale). Nous sculptons et construisons comme les oiseaux construisent leur nid. Nous chantons, ainsi que les autres animaux. Oui, car pour ceux qui n’ont pas encore compris, nous ne sommes pas venus sur cette planète d’ailleurs, nous faisons partie de cette planète.
Nous le savons presque tous, alors pourquoi avons-nous des difficultés à définir l’art ? Parce que nous ne savons pas tous que l’art ne doit pas nécessairement être intellectualisé, c’est-à-dire humanisé. Tout art basé sur la philosophie de l’« humanité » est nécessairement faux, irréel, et tout ce qui peut être dit à travers l’art basé sur cette philosophie sera inévitablement trompeur. L’art ne peut jamais représenter l’humanité et ses inventions, qui sont une fiction, une illusion, une surévaluation du soi, mais il peut très bien représenter son animalité, qui est une réalité absolue.
Ainsi, l’art reproduit par l’Homme n’avait à l’origine aucun contenu, aucun sentiment, aucune émotion, aucune idée, etc., tout comme l’art de la nature, ou tout simplement la nature elle-même. Lorsque nous regardons ce que nous appelons l‘art préhistorique, nous nous rendons compte qu’il s’agit principalement de figures animales sans contenu ni histoire. Puisque la narration n’existe pas dans la nature, c’est un mensonge limité à nous, l’Homme qui a oublié son lien absolu avec la nature, l’Homme qui a perdu sa véritable identité. Les autres animaux ont généralement quelque chose à dire – « fais attention », « je veillerai sur toi », « il va pleuvoir » – et n’ont jamais d’histoire à raconter. Non pas parce qu’ils ne sont pas aussi avancés que les philosophes ou les humanistes, mais parce qu’ils sont rationnels, car la narration, qu’elle soit basée sur l’expérience ou non, n’a aucune fonction dans la nature.
L’Homme dit préhistorique était aussi logique que le bison qu’il dessinait sur la paroi de la grotte, si logique, si sain, qu’il s’est longtemps tenu à l’écart de ce que nous appelons l’humanisme et de ses histoires confuses, éloignées de la réalité et donc de la nature.
L’art, en soi, a une fonction vitale dans la nature : la perpétuation des espèces. Car ce que nous appelons la beauté, c’est-à-dire l’art, est fondamental pour la reproduction et la pollinisation.
Ce qui n’a pas de fonction pratique défini, c’est l’art reproduit par l’Homme, qui est depuis longtemps dépourvu de sa propre nature.
L’art de l’Homme est divertissant (du moins le plus souvent) et c’est tout. Le contenu ajouté à l’art, c’est-à-dire l’ajout d’une histoire à l’art, n’est pas un progrès, mais une dénaturalisation.
L’art ne peut pas être un concept en soi car, de même que la nature n’a pas de concept, l’art reproduit par l’Homme dit préhistorique, qui fait partie de la nature, n’a pas non plus de concept.
Ce qui est un concept, c’est l’art humanisé par l’Homme, désorienté dans une période inconnue de l’évolution.
Il est donc tout à fait compréhensible qu’aucune définition de ce concept ne soit universellement acceptée. En effet, d’une part, il s’agit d’un concept, comme tous les concepts, il est humaniste et relève donc de la philosophie, et d’autre part, il n’y a pas de place dans la nature pour quelque chose qui n’en fait pas partie.

ET ENFIN…
QU’EST-CE QUE L’ART BRUT ?
« […] ce terme (l’art brut) se fonde – tel que l’a conceptualisé Jean Dubuffet […] (et l’artiste d’art brut) celui de l’autodidacte, celui qui n’a pas appris.[…], l’artiste se situe hors du système de l’art, avec la volonté de créer mais sans nécessairement le souhait de s’inscrire dans un champ artistique […], et sans avoir la conscience d’être artiste ou de faire de l’art. L’art brut ce n’est jamais une motivation. » (Sarah Lombardi, directrice de la Collection de l’art brut de Lausanne)
L’ARTISTE D’ART BRUT EST-IL UNE CRÉATURE MYTHOLOGIQUE ?
Dans cette approche, ces artistes, ou simplement ces personnes, sont considérés comme des créatures imaginaires et mystérieuses, vivant non pas sur cette planète mais dans des bulles d’une autre dimension, en tout cas fantastique et un peu effrayante, tout droit sortie d’un étrange conte de fées. Il est surprenant de constater que ces descriptions ne font aucunement référence à la réalité de la nature de ces personnes (enfin on en trouve extrêmement rarement), à la nature de l’Homme (un grand singe). En lisant ces descriptions, il est facile d’oublier que ces personnes ne sont rien d’autre que des artistes (des artistes qui ne se rendent pas compte qu’ils sont des artistes), mais aussi des organismes vivants. C’est comme si ces personnes n’avaient jamais vu un arbre, une fleur, une image, entendu le chant d’un oiseau, une belle phrase, une chanson, comme si elles étaient nées et avaient vécu sur une autre planète et qu’elles étaient tombées ou avaient été projetées sur terre.
COMMENT L’APPRENTISSAGE SE DÉROULE-T-IL RÉELLEMENT ?
La seule manière correcte d’apprendre à faire quelque chose est de le faire. D’un point de vue physiologique, cela ne permet pas l’intervention de quelqu’un d’autre. En d’autres termes, nous apprenons en faisant seul, et personne d’autre ne peut partager directement le processus ou l’expérience au niveau physique.
Les autres ne peuvent qu’observer/corriger. Ce qui peut être utile dans le contexte de la relation enseignant-apprenant, c’est la connaissance théorique qui explique les principes que l’expérimenté transmet à l’inexpérimenté. Par contre, apprendre à faire quelque chose est un processus très lié au conditionnement.
Le corps doit apprendre et mémoriser les mouvements musculaires répétés nécessaires à une action spécifique qu’il ne reconnaissait pas auparavant. Le corps de chacun d’entre nous fonctionne de la même manière, mais le corps de chacun d’entre nous n’est jamais le même, ni dans le même état. Dans ce contexte, les règles restent relatives, de sorte que chacun fait la même chose d’une manière différente à un degré ou à un autre.
Dans un processus d’apprentissage, il est très intéressant d’observer comment le rôle du bon sens est essentiellement fonctionnel pour compenser les lacunes de l’expérience. Le manque de connaissances ou d’expérience n’est jamais synonyme d’incompétence. Chacun peut appliquer ce qu’il sait dans d’autres domaines à ce qu’il apprend. L’adaptation des connaissances pratiques générales de l’individu à des conditions changeantes ou nouvelles, c’est la base de l’apprentissage.
Il n’existe pas de non-apprentissage. C’est contre nature, car le corps (l’être vivant) est naturellement programmé pour apprendre. L’invention de l’éducation par un groupe socio-économique ne consiste pas à enseigner des choses aux gens, mais à leur enseigner ce que ce groupe veut qu’ils apprennent. Dans le contexte de cette réalité, l’enseignement en tant que système (qui n’est pas naturel) est une institution despotique. (Il est très difficile de comprendre comment un animal, c’est-à-dire l’Homme, après des années d’apprentissage de choses presque totalement inutiles, peut ne rien savoir de la manière de survivre dans la nature, de l’herbe à manger, de l’animal à chasser, etc).
Par conséquent, décrire l’artiste d’art brut comme « […] celui de l’autodidacte, celui qui n’a pas appris […] » ne signifie rien. La différence entre l’autodidaxie (conditionnée) et l’apprentissage (également conditionné) est une question de choix lié à la conscience de liberté : l’individu reste dans les normes établies par le système ou les rejette. L’artiste d’art brut, personne attachée à la liberté, est par nature une personne qui les rejette.
L’AUTODIDAXIE EST-ELLE UN CAS EXCEPTIONNEL ?
L’autodidaxie est un concept créé pour souligner la différence avec l’enseignement inventé. Il s’agit d’un terme relativement réducteur qui est souvent utilisé pour glorifier l’enseignement. Le système éducatif est une fabrication, alors que l’apprentissage autonome est fondamental. Nous avons inventé quelque chose qui n’existait pas auparavant, à savoir l’enseignement, et nous le comparons à l’auto-apprentissage, qui a toujours existé. Cela n’a pas de sens.

DE QUEL SYSTÈME ARTISTIQUE S’AGIT-IL ?
Personne ne peut rester en dehors du système artistique. Il faut comprendre la nature de l’art. Le système artistique n’est pas constitué d’écoles, de galeries, de mouvements artistiques ou même d’artistes. Le système artistique est la nature que nous reproduisons.
Que faut-il comprendre de cette phrase ? :
« […] sans avoir la conscience d’être artiste ou de faire de l’art » ?
Il n’y a rien d’exceptionnel à ne pas se rendre compte que l’on est un artiste, car il n’y a pas d’artiste. Il est très important de faire la distinction entre ces deux choses :
être et faire.
Être artiste n’est pas un état d’être, mais un état de faire, un conditionnement comme n’importe quelle autre profession ou activité. Par exemple, on ne peut pas être artiste, plombier, avocat, etc., mais on peut faire ces choses et prétendre être ces choses. Les professions n’existent pas dans la nature. La profession n’a pas de molécule. La seule chose que nous sommes, c’est un primate et nous ne pouvons pas être autre chose.
La même explication souligne que
« L’art brut ce n’est jamais une motivation ».
Je pense que le sens de cette phrase est le suivant :
ce qui est essentiel, c’est l’individu (celui qui fait de l’art brut) ; l’art brut, c’est-à-dire l’art, ne fait pas partie de l’individu. Cet individu ne fait pas de l’art pour faire de l’art, mais parce qu’il est comme ceci ou cela, mais pas comme ceci ou cela. Parce que cet individu extraordinaire, cet artiste (qui ne se rend pas compte qu’il est un artiste) est ainsi, mais il n’est pas ainsi, il fait quelque chose et d’autres disent que ce qu’il fait est de l’art (ou de l’art brut), auquel cas on peut penser qu’il n’est pas un être physique, mais plutôt un être spirituel qui ne vit pas dans le même monde que nous.
Par conséquent, ce point de vue affirme qu’il est possible pour l’individu d’exister sans aucune notion d’art. Je pense comprendre cette approche dogmatique, car nous n’avons pas encore saisi la nature de l’art à cause de la maladie connue sous le nom de l’anthropocentrisme.
L’art n’est pas ce que Picasso a créé, par exemple, l’art est la nature elle-même, ce que Picasso a fait, c’est reproduire la nature. Personne, absolument personne, ne peut être dépourvu de conscience artistique. C’est-à-dire que ce n’est pas le caractère de l’individu, ce qu’il pense et comment il pense, ou ce qu’il ne pense pas et comment il ne pense pas, mais l’art, c’est-à-dire la nature, qui est à priori.
L’ART BRUT EST-IL UN CONCEPT ?
Comme vous pouvez le constater, ce que nous appelons « art brut » a été conceptualisé, peu importe par qui, autrement dit, avant cette conceptualisation, l’art brut n’était pas un concept. Notons que le terme « concept » ne représente bien sûr rien d’autre que des idées. Et les idées ne représentent jamais la réalité, qui n’est rien d’autre que la nature, c’est-à-dire la matière. D’un certain point de vue, il est normal que ce que nous appelons « art brut » soit conceptualisé par une ou plusieurs personnes autres que des acteurs réels, des personnes qui font de l’art comme elles l’entendent. Car selon la conceptualisation de cet art, ces personnes s’en foutent.
Il s’agit d’une excellente conceptualisation. Mais avant que cet art ne soit intellectualisé par les intellectuels, ce que les artistes de cet art refusent d’être, c’est l’absence totale de conceptualisation. La conceptualisation est totalement contraire à toute définition de cet art et de ses artistes. Vous avez conceptualisé quelque chose, donc vous l’avez intellectualisé, vous avez intellectualisé quelque chose, donc vous lui avez fait perdre sa nature. Depuis dénaturé, l’art brut n’existe plus. Ce que vous appelez « art brut » n’est plus de l’art brut, mais votre art brut. Ce n’est pas pour rien que, d’abord, Jean Dubuffet et les autres ont la difficulté de définir l’art brut. L’art brut ne veut pas être définit, car refuse les définitions. Chaque fois que l’on tente de définir l’art brut, on le fait malgré lui, on ignore son caractère et on déforme sa nature. Voilà ce qu’est l’art brut.
QUELQUES AUTRES PRÉCISIONS
L’ART BRUT EST-IL UN MOUVEMENT ARTISTIQUE ?
Un mouvement artistique est un collectif formé par un groupe d’artistes pour agir à partir d’un point de vue artistique, sociétal, politique, etc., plus ou moins commun. Cela est contraire à la nature de cet art, qui vise à rester en dehors du système.
L’art brut n’est pas le mouvement artistique des artistes de cet art, mais peut-être celui d’intellectuels qui admirent cet art et veulent le placer dans un cadre.
L’ART BRUT EST-IL UNE FORME D’ART ?
L’art est l’art, la beauté est la beauté, il n’y a pas de beauté pour chacun, la beauté est la beauté. L’art est toujours enfantin, même lorsqu’il parle de choses sérieuses. En ce sens, il n’y a pas de différence entre un gribouillage d’enfant et le plafond de la chapelle Sixtine – les deux sont enfantins. En conclusion, non, l’art brut n’est pas une forme d’art, c’est de l’art et c’est tout. (Par exemple, le théâtre est une forme d’art comme la musique, et le jazz n’est pas une forme d’art comparée à la musique rock, il s’agit de la même forme d’art).
L’ART BRUT EST-IL L’ART DES BIZARRES ?
L’art brut est la base des arts plastiques, l’art reproduit par l’Homme (plus précisément Homo). Toutes les autres interprétations des arts plastiques sont basées sur l’art brut. Tous les enfants sont des artistes d’art brut. Tous les artistes qui ne créent que ce qu’ils veulent, ce sont des artistes d’art brut. L’art dit préhistorique est de l’art brut. Donc, puisque l’art brut est à l’origine des arts plastiques, il n’a rien d’extraordinaire ; ce qui est extraordinaire, ce sont toutes les autres interprétations des arts plastiques, qui sont fondées sur des bases économiques ou intellectuelles, à la demande du système. La folie n’est pas de créer ce que l’on veut en tant qu’artiste, mais de ne pas se poser de questions sur ce système qui ne repose sur rien d’autre qu’une philosophie.
QUI SONT LES ARTISTES LES PLUS CONNUS DE L’ART BRUT ?
Bill Traylor
Né en 1854 et mort en 1949, Bill Traylor était un artiste autodidacte afro-américain du comté de Lowndes, en Alabama. Il a créé environ 1 500 œuvres d’art en travaillant sur les trottoirs de Montgomery entre 1939 et 1942.
August Natterer
August Natterer, né le 3 août 1868 et mort le 7 octobre 1933, également connu sous le nom de Neter, était un peintre allemand.
Louis Soutter
Louis Soutter est un artiste, peintre et dessinateur suisse. Il est né le 4 juin 1871 à Morges et est mort le 20 février 1942.
Clémentine Hunter
Henry Darger
Friedrich Schröder Sonnenstern
William Hawkins…
QU’EST-CE QUE L’ART PLASTIQUE ?
Une œuvre d’art, quel que soit son contenu, est avant tout un objet, en fin de compte un produit, et consiste en une série d’objets assemblés de manière esthétique.
Ainsi, les arts plastiques sont fondamentalement le résultat d’un processus de transformation et de combinaison de différents matériaux, qui sont généralement reconnus comme un produit esthétique et un objet en principe, l’œuvre d’art.
Par exemple, une peinture sur toile se compose essentiellement des éléments suivants :
Une toile tendue sur un châssis et de la peinture.
Une œuvre d’art est donc un ensemble d’objets assemblés en vue d’une production artistique, transformés en un produit, un objet esthétiquement plaisant, entre les mains d’une personne qui, en tant qu’artiste, occupe une place relativement particulière dans la société.
COMMENT DÉFINIR L’ART PLASTIQUE ?
Les arts plastiques sont des objets artistiques basés sur les formes et les volumes : dessin, peinture, sculpture, photographie, architecture…
Les arts plastiques sont les arts qui permettent de donner forme à un projet artistique tangible à l’aide de matériaux et d’outils.
Hakan Portakal 01/2025







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